Sculptures & Vacheries
Chassis et reliefs
En 1968, Michel Raimbaud abandonne la peinture traditionnelle pour différentes techniques qui l’amènent aux frontières de la troisième dimension (assemblage de cuir, bronze et bois flottés). En mai 1968, un virage essentiel est amorcé avec la création de Paire initiale, premier des reliefs de tablier de chalut rehaussé de peinture. Suivront deux années de recherches, de 1968 à 1970, où l’artiste met en place un langage artistique basé sur le cuir : tablier de cul de chalut usagé assemblé par des lanières et des nœuds.
La Gargamoëlle aux oyseaux
Première structure pénétrable en cuir de culs de chalut et bois flottés cirés. Ancêtre des Folles Gabares monumentales, elle obtient le Prix André Susse de la Jeune Sculpture en juin 1973. Elle est exposée à cette occasion au Jardin du Luxembourg à Paris et « habitée » par les enfants de passage. Avec cette œuvre, Michel Raimbaud découvre tant la dimension ludique de son travail que l’importance du rapport de l’œuvre au corps du spectateur. Le rapport « peau à peau » restera un fondement primordial de son travail.
1973 – Dim.: 2,00 x 2,70 x 2,10
Le titre de l’œuvre fait référence étymologiquement à gargamelle qui désigne le gosier au XVe siècle et par analogie à Rabelais (Gargamelle est l’épouse de Grandgousier et la mère de Gargantua dans Pantagruel).
Belles vacheries / Cavernes marines
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Archipiada et Haremburgis
1989 – Photo : Marinette Delanné
Archipiada et Haremburgis font référence à La ballade des dames du temps jadis, œuvre de François Villon.
Sculptures
Années 1980 / 1990.