BIOGRAPHIE
Chronologie établie par Violaine Raimbaud
Contact : raimbaudviolaine@yahoo.fr
1929
Naissance le 26 juillet à La Mainborgère (Vendée), d’un père compagnon ébéniste puis cheminot et sculpteur de racines, Alcime Raimbaud, et d’une mère couturière, Marie Mandin, décédée en 1942. L’héritage familial est celui d’une Vendée républicaine et rurale, mais aussi d’un milieu artisanal. Le grand-père et l’oncle maternels sont forgerons et l’enfant découvre la forge et son univers de vieux outils, machines et sangles de cuir, mais aussi le geste traditionnel qui traduit la noblesse d’un savoir-faire et la rude confrontation à la matière. Grande figure initiatrice, la grand-mère paternelle, Marie Raimbaud, qui familiarise le jeune garçon avec la terre, la nature et l’eau. De ces premières expériences Michel Raimbaud gardera toujours l’empreinte. En 1982, il écrit :
« (…) premières images de la souffrance au TRAMAIL de l’oncle Octave restes d’odeurs dans les sangles suint poils blancs gras qui nous servaient de balançoires à chansons par-dessus la bouse verdâtre que les bêtes avaient lâchée d’épouvante ».
À l’entrée du père dans les chemins de fer en 1919, la famille s’installe dans la banlieue nantaise, à Rezé et Trentemoult, jusqu’en 1950. Etudes secondaires à l’Ecole Normale d’Instituteurs de La Roche-sur-Yon de 1947 à 1950. « La source de mon travail est mon enfance : ces jeux de faroueste dans le jardin du père, ces machines drôles avec les rébus de la forge de l’oncle, ces adorations pour la locomotive, les machines à battre, et les dégoûts, les peurs, qui sont devenus bizarrement des bases de travail ».
1936
Première approche de la mer en compagnie d’un marin-pêcheur de Pornic qui l’emmène à son bord et lui fabrique un bateau en bois dont la construction et les matériaux constitutifs marqueront le futur créateur des Folles Gabares.
1938
Choc devant Guernica de Picasso au pavillon espagnol de l’Exposition universelle. 1943 Retour en Vendée après la disparition de sa mère en 1942. Rejet de Nantes, de ses restrictions alimentaires et de ses bombardements.
1943
Retour en Vendée après la disparition de sa mère en 1942. Rejet de Nantes, de ses restrictions alimentaires et de ses bombardements.
1949
Parallèlement à ses études d’instituteur, Raimbaud s’initie à la peinture et participe à des stages d’arts plastiques, de céramique et de théâtre.
1952-1953
Instituteur à Saint-Denis-la-Chevasse en 1952, il rencontre Gaston Chaissac l’année suivante à l’école publique de Sainte-Florence-de-l’Oie : « j’en reste sardine ». Chaissac l’encourage à peindre et lui offre à cette occasion une gamelle recouverte de papiers collés. L’amitié des deux hommes durera jusqu’à la mort de l’aîné en 1964, et sera scandée par des échanges épistolaires, échanges poursuivis par Camille Chaissac après le décès de son époux.
Les personnages chaissaquiens trouvent rapidement écho chez Raimbaud : « ces gueules tordues, ces chapeaux impossibles, ces faces de panier (…) pour moi c’étaient les gens de la campagne ». De même que les objets de rebut collectés par Chaissac vont lui rappeler la forge familiale et ses premiers assemblages faits de bric et de broc. A partir de 1968, l’acte de récupération rencontré d’abord chez Chaissac devient l’essence même du travail de Raimbaud et participe à la transformation du peintre en sculpteur.
« Chaissac m’intéressait parce qu’il était vivant, dur à digérer, intimidant pour moi jeune apprenti, mais là, en mouvement ».
1958
S’installe aux Sables d’Olonne, puis dans sa maison-atelier de La Pironnière, au Château d’Olonne, à partir de 1960. Instituteur de 1958 à 1969, puis PEGC à partir de 1969, il enseigne le français puis le dessin en collège.
Vivant à 100 mètres de la mer, il la redécouvre et la dessine. Ce milieu marin constitue le cadre originel de son travail de peintre, puis de sculpteur. Il y puise ses formes et plus tard ses matériaux.
Poursuit son activité de peintre : pratique une abstraction-figuration qui semblent formellement héritées du cubisme et de la Seconde Ecole de Paris (filets de pêche, épaves de navires, paysages…).
1965-1966
Peint Le Naufrage du Pléni (1965), dont les formes éclatées traduisent le désir de sortir du cadre restrictif du châssis – évasion bientôt confirmée dans les peintures sur cuir – et annoncent la dynamique formelle des Folles Gabares.
Professeur de français et de dessin à l’Ecole Alsacienne, Paris. Elève de l’Académie Lautrec. Rencontre Chaminade, Bertholle et Bazaine.
Découvre dans la baie de Cayola, au sud de la Pironnière, le premier tablier de cul de chalut, un de ces cuirs de vache protégeant le fond des filets de pêche et rejetés à la mer après usure. Récupération de ces culs de chalut déjà « travaillés » par les fonds marins qu’il utilise tout d’abord comme support à sa peinture.
C’est aussi à Cayola qu’il ramasse les premiers bois flottés. Gestes de collecte instinctifs dictés par ceux de son enfance et de Chaissac.
Première exposition personnelle de peinture à la galerie Robin, La Roche-sur-Yon (décembre 1965).
1968
Abandonne la peinture traditionnelle sur toile pour différentes techniques qui l’amènent aux frontières de la troisième dimension : collages, peausseries zébrées par des applications de bronze brûlant ; alliance du cuir et du bronze, assemblage du cuir et des bois flottés. Deux années de recherches, de 1968 à 1970, durant lesquelles il travaille à la mise en place d’un langage plastique basé sur le cuir.
En mai, un virage essentiel est amorcé à travers la création de Paire initiale, premier des reliefs de tablier de « cul de chalut » rehaussé de peinture à l’huile et marouflé sur panneau de novopan. Cette pratique est cependant assez vite abandonnée, car pour l’artiste le cuir apparaît déjà comme une peinture en soi. Suit alors en octobre-novembre Plaisir d’amour, tablier de cul de chalut usagé assemblé par lanières et nœuds à une outre en chèvre et deux bois flottés. L’ensemble est brûlé au chalumeau puis ciré. La cire vient se mélanger au suint sortant du cuir chauffé, créant une patine spécifique.
Ce travail de couture fait écho au ravaudage des filets par les marins. Matière rude marquée de profondes blessures qui redisent le combat permanent de la mer et du vent contre la terre et ses rivages. « Sous les arbres et sur la source, le lieu d’une connaissance opératoire, par un travail artisanal et primitif : l’assemblage par blessure (entailles et trous) et par couture, ligature et tension dans la métamorphose d’un corps et une alliance des différents : le bois rond comme l’organe, le cuir dur comme l’os qu’il épouse et masque pour le révéler ».
1969
Raimbaud emploie pour la première fois sur Vieille Véruse le premier des sceaux qui lui serviront de signature : cousin du fer à marquer les bêtes, en bronze, il est constitué d’un signe rappelant « les deux pouces inversés d’une poignée de mains et la spirale (serpent d’amitié) qui les lie ».
1970
Le cuir, travaillé par la mer, est maintenant laissé à l’état brut. Dans Cahouenne vorace (1970), puis Béluga (1971), Raimbaud joue avec l’épiderme naturel de la peau, déjà peinture en soi. C’est également dans la Cahouenne vorace, travaillée à la fois sur l’envers et sur l’endroit et dont le relief central est obtenu par moulage d’un cul de chalut sur un panier en osier, qu’apparaît la notion de creux, d’intérieur, qui sera développée en 1972-73 dans La Gargamoëlle aux oyseaux.
1971-1972
Passage du relief mural au totem masculin en bois gainé de cuir de cul de chalut : Belphégor (1971) et Le Reître écorché (1972), réalisés à partir de bois sculptés par Gérard Voisin (tête de Belphégor) ; Le Mur du père (1974) est réalisé avec du cuir tanné.
Raimbaud commence à photographier ses œuvres en extérieur, sur la plage et les rochers, où, en dialogue avec leur milieu naturel, elles expriment leur pleine puissance. Photographies réalisées par Yves Lemasson.
1972-1973
Première structure pénétrable en cuir de culs de chalut et bois flottés de chêne vert cirés, suspendue pendant sa construction au chêne du jardin de la Pironnière : La Gargamoëlle aux oyseaux. Ancêtre des Folles Gabares monumentales, elle obtient le Prix André Susse de la Jeune Sculpture en juin 1973. Elle est exposée à cette occasion au Jardin du Luxembourg à Paris et « habitée » par les enfants de passage. Avec cette œuvre, Raimbaud découvre tant la dimension ludique de son travail qui permet, selon ses propres mots, « d’engranger du bonheur » que l’importance du rapport de l’œuvre au corps du spectateur. Le dialogue peau à peau restera un des fondements primordiaux du travail de l’artiste, au même titre que la dimension aérienne de la sculpture et son exposition en extérieur, exploités dans les Folles Gabares à partir de 1974.
Amitié avec Suzanne de Coninck, du Musée d’art moderne de la Ville de Paris, également directrice de la Galerie de Beaune.
Hiver 1973 : Raimbaud choisit un nouveau matériau, la peau de vache ou de taureau neuve, tannée au chrome. Des peaux entières et des flancs utilisés pour les lanières proviennent des tanneries de la Sèvre à Gétigné et Guérin à Nantes (collaboration jusqu’en 1985). Moins expressionniste, la peau tannée est aussi plus malléable. Elle est reçue et travaillée mouillée. Ces cuirs dont le bleu pâle évoque la lumière, le ciel et la mer, remplaceront les culs de chalut peu à peu abandonnés par les marins au profit d’un matériel plus moderne.
1974
Commencée en décembre 1973 avec des peaux neuves et des bois flottés, la première des 31 Folles Gabares est dressée sur six mètres de hauteur comme un signal marquant l’entrée des Sables d’Olonne, au carrefour de Pierre-Levée (printemps 1974).
Avril 1974 : participation au Salon Comparaisons au Grand Palais à Paris avec le totem La Garache blanche (1974).
Mai 1974 : La Folle Gabare exposée à Pierre-Levée part entièrement montée pour le Salon de Mai au Palais de Tokyo, à Paris. Sculpture-habitacle tenant du navire à voile (la gabare est un bateau à fond plat) et de la cabane. Silhouette élancée, bois flottés et cordages blancs, peaux entières bleues, La Folle Gabare est ouverte aux vents et à la lumière, aux caresses et aux jeux des enfants. « Notion d’art inconsciente, notion de jeu évidente ».
Mai-juin 1974 : Salon des Réalités Nouvelles au Parc floral de Paris avec Méchante goâle (1974). Selon une pratique par la suite récurrente, la sculpture, réalisée avec des chutes de membrures de navires, sera ensuite démontée et ses matériaux réutilisés.
Juin 1974 : Salon de la Jeune Sculpture à l’Espace Cardin, sur les Champs-Élysées. La peau tendue comme une cape sur les bras ouverts du Mur du père (1974) préfigure les Grands Dos des années 80.
Mai-juillet 1974 : première exposition personnelle en musée, Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d’Olonne. Premier catalogue.
Novembre 1974 : premier acte de la longue collaboration du sculpteur avec Gérald Lécheneau, dans le cadre de l’exposition à la galerie des Ormeaux à Challans. Ce dernier deviendra par la suite son assistant pour les œuvres de grandes dimensions.
1976
Avec Anne et la Taure (1976) exposée au Salon de Mai à La Défense, Raimbaud aborde le totem au féminin. Le corps d’Anne est formé d’un mannequin gainé de cuir tanné. D’autres mannequins serviront d’âmes aux figures féminines de La Servante et de La Licorne, placées dans La Folle Gabare n° 7 du Musée des Beaux-Arts de Nantes en 1979.
1977
Réalisation de quatre Folles Gabares pour le Musée d’art moderne de la Ville de Paris (Musée des Enfants), le Musée de Tessé au Mans, la place de la Chaîne à La Rochelle et la plage de Tanchet au Château d’Olonne. Celles du Musée des Enfants et de la plage de Tanchet sont particulièrement destinées aux jeux des petits et sont accompagnées d’un atelier de dessin et de construction d’objets en bois, cuir et galets.
La plupart des Folles Gabares sont éphémères, sauf quand elles sont l’objet d’un achat, où elles bénéficient alors d’une installation définitive (1 % dans les écoles, Musée du Cuir à Offenbach, 1990). Construites sur une base triangulaire constituée de trois bois boulonnés ensemble, formant trois points d’appui stables au sol, ce triangle de base resservira dans de nombreuses Folles Gabares et sera démonté à l’aube des années 80. Brièveté d’une existence donc, qu’elle se déroule dans l’espace muséal ou en extérieur, au cœur d’une ville ou sur une plage, qui apparente les Folles Gabares aux travaux hors-les-murs des artistes du Land Art.
Premières recherches sur la polychromie des bois (Les Bois rouges, Les Bois bleus, 1977).
Première création au titre de 1 % culturel à l’école maternelle René-Guy Cadou à Olonne-sur-Mer.
Amitié avec les marins du chalutier Le Berceau de la cité, qui l’emmènent pêcher à bord (1979) ; expérience et relations qui ne cesseront d’enrichir son travail.
1978
Collaboration avec Francine Guiet jusqu’en 1981.
1979
Usage de la polychromie dans les Folles Gabares et Mini-Gabares, le Fauteuil marin (1979), Chênarbane (1979). Les bois flottés sont peints avec les couleurs primaires observées dans les manuscrits enluminés du Moyen Age, dans le tarot de Marseille, le jeu d’aluette et sur les bateaux : bleu, rouge, jaune, blanc.
Réalisation de la Folle Gabare n° 8 chez l’artiste, dans le chêne vert du jardin de la Pironnière. Elle sera démontée en août 1984 pour laisser la place à la Folle Gabare à la charrette (n° 15) commencée cette année-là et remaniée régulièrement jusqu’au décès du sculpteur. Laboratoire en perpétuelle transformation, cette dernière Folle Gabare réunit peaux tannées anciennes, bois et charrettes polychromes.
1980
Introduction de la charrette dans les Folles Gabares, notamment dans la Folle Gabare n° 11 construite dans l’escalier menant au Musée des Sables d’Olonne. Pélagie-la-Charrette, roman d’Antonine Maillet, entre en résonance avec les origines rurales du sculpteur, quand le souvenir du cerclage des roues dans la forge de l’oncle s’allie au rythme cahotant de la charrette tirée par l’animal. La charrette, se balançant comme un bateau, porte en elle l’étroit mariage du paysan et du marin.
1982
Début des recherches menées durant les années 80 sur des formes plus pleines, ouvertes ou fermées. Le cuir est employé seul et moulé sur des galets dont il conserve l’empreinte après séchage. Naissent alors les séries des Cavernes marines ou Escarbotes (deux peaux moulées et cousues), des Grands Dos (peau unique ouverte), des Grandes Culottes (peau unique cousue sur elle-même), que Raimbaud nomme Belles Vacheries lors de l’exposition à la galerie Galarté à Paris la même année. Belle Vacherie n° 5 est acquise par le Fonds national d’art contemporain.
Parallèlement aux Belles Vacheries sont réalisées des Petites Vacheries, sculptures de dimensions réduites dont le cuir en wet blue (bleu humide), galbé et noué, renferme des galets.
1985
Lors d’une promenade de nuit en barque sur la Loire, entre les îlots, les racines et les troncs d’arbres immergés, Raimbaud émerveillé découvre l’effet de reflet dans l’eau. De cette vision naîtra l’idée d’une Colonne des Belles Vacheries (1985) suspendue au centre du beffroi de Millau et décuplée dans sa hauteur par un miroir placé sous elle.
1985-1990 : collaboration avec la tannerie de Tayrac à Annœulin. Entre 1985 et 1990 environ, Raimbaud retravaille la polychromie du cuir tanné : les peaux usées des Folles Gabares sont récupérées, découpées puis passées en machine à laver pour les nettoyer et les amollir, avant d’être teintes en bleu turquoise ou vert. Les marques naturelles de l’usure par les enfants et les intempéries y restent inscrites et s’affirment comme autant d’écritures variées. Ces cuirs colorés sont associés à des bois bruns brûlés et cirés et parfois à des éléments en fer (anneaux, pieux…) : Le Matador (1986), série des Rois Mages (1986), La Porte bleue (1990).
Les cuirs reteints en vert bronze, parme ou fauve, continueront d’apparaître épisodiquement pendant les années 1990 associés à des bois flottés ou bruns, des galets : Haridelle (1993), La Fiancée du pirate (1993), Le Moignon de l’étambot (1995), Soleil en haubans, marin capelle ton caban (1997)…
Les années 80 correspondent également à la ré-exploitation des cuirs et des bois brunis dans des sculptures sur socle de petites dimensions : Forteresse à la ceinture (1983), Le petit Cromlech (1984), Vieille Nouerie (1989). Réalisées avec des dents de ponton récupérées à Cayola et nettoyées par le feu dans la cheminée ou au chalumeau, elles sont ensuite brossées, poncées, puis enduites de cire chauffée qui favorise la pénétration dans le bois.
Série des Algabarres (Mini-Gabares).
1987
Raimbaud parle d’une « mutation de la pensée » à propos de La Porte océane (1987) : la cabane-matrice qu’était La Gargamoëlle aux oyseaux (1973) s’est transformée en « gorge-puits-larynx-écluse ». Structure creuse faite de cuirs chromés et de bois flottés, ménageant en son centre une « bouche de coquillage », elle est présentée au Musée d’Ile-de-France à Sceaux, puis juchée sur les arcades du cloître du Musée de l’Abbaye Sainte-Croix aux Sables d’Olonne pendant l’exposition Glen Baxter.
La petite Veuve (1982) est coulée en bronze à la fonderie de La Plaine, à La Plaine-Saint-Denis. Au total, 8 exemplaires.
1987-1992 : collaboration avec la photographe Marinette Delanné.
1990-1993
Série des Noueries et Petites Noueries. Dans le nœud se situe le cœur du travail de Raimbaud : c’est lui qui maintient ensemble les matériaux. De partie de l’œuvre, il devient objet d’étude puis aboutissement, œuvre à part entière.
1991
Début de la série des Sous-Vergues polychromes, mini-gabares privilégiant le développement de la sculpture vers le bas, sous le bois horizontal que constitue la vergue : La Sans-Merci (1993), La grosse Margot (1995).
1991-1999 : collaboration avec les tanneries de La Vallée à Tiffauges.
1997
Séries des Bisquines et des Barcos, petits navires très figuratifs rehaussés de couleurs vives.
1998
Amorce d’une orientation nouvelle : Raimbaud collabore avec la chorégraphe Catherine Massiot à La Nef des Fols, spectacle total de danse, théâtre et musique dans le parc du château de Pierre-Levée à Olonne-sur-Mer, où les sculptures participent d’un nouveau rapport au corps et au mouvement. Spectacle repris durant la « Féria de la mer » aux Sables d’Olonne en 1999.
1999
Décès le 25 octobre de Michel Raimbaud au Château d’Olonne.
Chronologie établie par Violaine Raimbaud